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Les maquettes de Patrick
15 décembre 2015

Mirage III C

Voici un kit de marque ESCI du très célèbre Mirage III C au 1/48.

Ce kit, accusant le poids des années révèle quelques défaut et surtout des difficultés dans les assemblages. La peinture a été réalisée à l'aérographe. J'ai pris beaucoup de plaisir à le réaliser même si quelques fois les nerfs ont été mis à rude épreuvre....

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Le kit :

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu d’histoire :

Le Mirage III est un avion multirôle conçu par le constructeur aéronautique français Dassault Aviation à la fin des années 1950. C'est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal.

Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l'export avec 21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits (si l'on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l’Australie et la Belgique l'ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage III (Nesher et Kfir).

Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIème siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés.

Conception :

Début 1953, l’Armée de l’Air française établit la fiche technique d'un avion de chasse léger (4 tonnes à vide) pouvant monter à 15 000 mètres en 4 minutes et atteindre Mach 1,3 en palier. Sept constructeurs répondent, notamment Dassault avec le MD 550 Mystère Delta, un petit biréacteur à aile Delta propulsé par deux réacteurs Armstrong-Siddeley Viper de 795 kgp(devant être construits sous licence sous la désignation MD 30R), et équipé d'une fusée SEPR.66 de 1 500 kgp fournissant une accélération supplémentaire pour la montée.

Deux prototypes sont commandés en mars 1954, le second devant être propulsé par deux réacteurs Turboméca Gabizo de 1 090 kgp et deux fusées de 750 kgp. Le premier vol du MD 550-01 a lieu le 25 juin 1955 et les essais durent 6 mois, durant lesquels le prototype reçoit quelques modifications et atteint Mach 1,3 en vol horizontal et Mach 1,6 avec la fusée SEPR. En février 1956, l'avion reçoit la nouvelle désignation de Mirage. En juillet 1956,  l’Armée de l’Air française modifie son appel d'offre et abandonne le développement des prototypes.

Le MD 550-02 restera inachevé, mais Dassault finance malgré tout sur ses fonds propres un MD 550-03 qui reprend la voilure du 02 avec un fuselage rendu conforme à la loi des airs et un réacteur SNECMA ATAR 101-G de 4 400 kgp. Ce MD 550-03 est désigné Mirage III, le 02 recevant rétrospectivement la désignation Mirage II et le 01 celle de Mirage I.

Le premier vol du prototype Mirage III 001 a lieu le 17 novembre 1956. Le 19 septembre 1957, le prototype atteint Mach 1,8 en vol horizontal avec sa fusée SEPR. La vitesse est alors limitée par la forme des entrées d'air, jusqu'à ce que des cônes mobiles (ou « souris ») soient installés en juillet 1957. L'avion est surnommé officieusement Balzac par les équipes du constructeur.

 Du prototype aux avions de série :

Dès le mois de mai 1957, 10 avions de présérie avaient été commandés. Désignés Mirage IIIA, ces avions sont légèrement plus grands pour permettre de loger tous les équipements nécessaires : le fuselage est allongé de 1,40 mètre et l'envergure augmentée de 0,64 mètre. Le premier exemplaire de présérie, le A 001, fait son envol le 12 mai 1958. Il atteint Mach 2 le 24 octobre 1958 piloté par Roland Glavany.

Au cours des essais, l'avion atteindra finalement Mach 2,2 (en utilisant la fusée SEPR d'accélération) et devient ainsi le premier avion de conception européenne capable de dépasser Mach 2 en vol horizontal.

Pendant la phase d'essais, chacun des 10 exemplaires participe à une phase particulière du programme, afin d'accélérer la mise au point. En juin 1959, le Mirage IIIA numéro 3 établit un nouveau record de vitesse en circuit fermé de 100 km. Un accident causera la perte du numéro 5 en octobre 1960.

 La production en série se décline en 4 versions principales :

  • Mirage III B (biplace d'entraînement, premier vol le20 octobre 1959)

Le fuselage est allongé de 58 cm pour installer un second siège, et il n'emporte ni canons ni radar. Après l'apparition du Mirage IIIE, cette version sera remplacée par le Mirage IIIBE équipé du radar de navigation mais toujours sans radar de tir, reconnaissable à son nez effilé.

  • Mirage III C (interception, premier vol le09 octobre 1960)

Version équipée d'un radar de tir Cyrano I bis et du réacteur Atar 9B de 6 000 kgp. Les livraisons commencent en juillet 1961 et le premier escadron est déclaré opérationnel en janvier 1962. L'avion souffre cependant de quelques défauts de jeunesse, notamment un train d'atterrissage un peu fragile, ce qui entraîne plusieurs interdictions de vol temporaires. Deux points d'emport supplémentaires seront par la suite ajoutés sous les ailes.

  • Mirage III E (attaque au sol tous temps à basse altitude, premier vol le 05 avril 1961)

Le fuselage est allongé de 30 cm pour augmenter la taille du compartiment avionique et la capacité en carburant. Un radar Doppler de navigation est installé sous le poste de pilotage, couplé à une centrale de navigation et un récepteur TACAN. Le radar de tir est un Cyrano II avec des modes air-sol. Le réacteur est un Atar 9C de 6 200 kgp avec une nouvelle tuyère.

  • Mirage III R (reconnaissance, premier vol le 31 octobre 1961)

Il dispose du fuselage allongé du III E mais pas de son radar de navigation, tandis que le nez accueille 5 caméras optiques OMERA qui peuvent être employées de jour comme de nuit. Les canons ne sont pas montés en temps normal, mais peuvent être installés si nécessaire. Une version Mirage III RD équipée du radar de navigation apparaît dans la seconde moitié des années 1960.

Si les premiers exemplaires sont évidemment destinés à lArmée de l’Air française, les commandes à l'export ne tardent pas. Les victoires obtenues par les Mirage III israéliens font une publicité supplémentaire à l'avion. À la fin des années 1960 apparaît le Mirage 5, une version simplifiée destinée initialement à l'attaque au sol par temps clair.

Engagements :

Le Mirage III fut engagé au combat pour la première fois par l’Armée de l’Air Israélienne pendant la guerre des six jours, en juin 1967. Les Mirage israéliens effectuaient plus de douze sorties par jour. Le Pakistan a engagé ses Mirage III lors de la troisème guerre Indi-Pakistanaise en 1971, obtenant au moins 3 victoires aériennes.

La guerre de Kippour en 1973 vit s'opposer des Mirage israéliens et arabes, ce qui conduisit très rapidement les Israéliens à peindre des triangles orange sur les ailes de leurs avions afin de permettre leur identification immédiate, et d'éviter des confusions tragiques lors des combats aériens.

Entre 1978 et 1982, l’Afrique du Sud a engagé ses Mirage III pendant laBorder War avec l’Angola. Les Mirage y ont effectué des missions d'attaque, de supériorité aérienne et de reconnaissance. L'Argentine engagea ses Mirage III EA et ses Dagger pendant la guerre des Malouines (1982), pour des missions d'attaque anti-navire et de combat aériens.

Le pilote israélien Giora Epstein, considéré comme l'« as des as » du combat aérien depuis l'avènement de l'avion à réaction, obtint 9 de ses 17 victoires confirmées sur Mirage III.

Equipements :

Le Mirage III C avait la possibilité d'utiliser un moteur fusée SEPR 841 de 16 kN, permettant de fournir une puissance supplémentaire de 1 500 kgp pendant 80 secondes. Cette fusée était utilisée lors de la montée après le décollage, pour les missions d'interception à haute altitude (plus de 20 000 m). Installée à l'arrière sous le fuselage arrière, elle ne nécessitait pas de retirer les canons, puisque ceux-ci étaient placés à l'avant, à l'emplacement de la soute avant (330 l de kérosène).

Son utilisation était relativement dangereuse tant à cause des risques d'explosion ou d'incendie que de la nature des combustibles et comburants utilisés (notamment l’acide nitrique). Si la fusée n'était pas montée, ce qui était généralement le cas, l'avion recevait alors une soute arrière contenant 550 l de carburant.

La fusée SEPR 841 fut testée à partir de 1959 sur le deuxième Mirage III de série, avant d'être mise en service fin 1961.

La mise en œuvre du moteur fusée SEPR 841 est décrite dans un épisode de la bande dessinée « Tanguy et Laverdure » (Escadrille des Cigognes, paru en 1964) et dans la série Les chevaliers du ciel qui relatait les aventures des deux héros.

Un modèle SEPR 844, qui avait l'avantage de pouvoir utiliser le même kérosène que le réacteur Atar comme combustible, commença à être testé en 1962. Il fut mis en service à partir de 1967 sur les Mirage IIIE. Utilisée pour l'interception à haute altitude, le pilote était équipé d'une combinaison spéciale dite "stratosphérique" (il ressemblait à un astronaute). Tous les 3 tirs, la fusée était déposée pour entretien.

À l'avant, le châssis avec les 2 canons était déposé et une soute à carburant était montée à la place. L'armement utilisé était plutôt le Matra R 530 version infra-rouge monté en fuselage.

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 Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_III

 

 

 

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